De nombreux cas ont été rapportés d’actions de prêtres catholiques pour protéger de la grêle ou des orages.

Padre Pio

Le Padre Pio fait cesser la pluie :

Le Padre Pio (1887-1968), est un capucin italien dont il est rapporté un grand nombre de prodiges.

L’une de ses biographes, Maria Winowska, rapporte une intervention du Padre Pio sur la pluie pour éviter à l’un de ses visiteurs, l’ingénieur Todini :

« Un soir, s’étant attardé au couvent, il s’aperçut au moment de sortir, qu’il pleuvait à verse.

« Et moi qui n’ai même pas de parapluie ! dit-il au Padre Pio. Ne pourriez-vous pas me garder ici jusqu’à demain ? Autrement je serais trempé comme un poussin », « inzuppato come un pulcino ».

Non mon enfant, ce n’est pas possible. Mais n’aie pas peur ! Je t’accompagnerai. »

Dès qu’il fut sorti, il s’aperçut que l’averse avait brusquement cessé. Il parcourut  les deux kilomètres qui le séparaient de la maison dans laquelle il était hébergé. En l’entendant arriver, ses hôtes s’écrièrent qu’il devait être trempé jusqu’aux os.

« Pas du tout, répliqua t-il, il ne pleut presque pas.

Les paysans se regardèrent, stupéfaits :

– Comment, il ne pleut presque pas ? Mais c’est un vrai déluge ! Ecoutez !

Ils sortirent sur le pas de la porte et virent qu’en effet « il tombait des cataractes »

– Depuis une heure, il pleut sans arrêt et à torrents. Qu’avez-vous fait pour passer à sec ?

– Padre Pio m’a dit qu’il m’accompagnerait.

– Ah, si Padre Pio vous a dit cela … » (1)

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Curé d’Ars

Le curé d’Ars et la grêle :

Selon des témoins, le curé d’Ars (1786-1859) aurait eu une influence sur les conditions météorologiques de son village :

J’ai ouï dire à ma mère, contait Madeleine Mandy-Scipiot, que depuis l’année 1825, époque où elle était venue dans la paroisse, jusqu’à la mort de M. Vianney, il n’y avait jamais grêlé ; ce qu’elle attribuait au crédit du serviteur de Dieu, d’autant plus que lui-même réclamait des prières afin d’écarter ce fléau.

On a remarqué, ajoute Mlle Marthe des Garets, que pendant toute la durée de son ministère dans Ars, aucun orage ne dévasta la commune. Ma mère écrivait un jour à la suite d’une tempête : « Le tonnerre n’a été pour nous qu’une voix qui s’éteint » M. le curé avait passé la nuit en prière. » (2)

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Guy Georgy

Un curé du Périgord qui protégeait de la grêle :

Guy Georgy (1918-2003) qui fut ambassadeur de France dans plusieurs pays, a écrit ses souvenirs d’enfance sous le titre de « La folle avoine ».

Il y évoque un curé du Périgord qui avait le pouvoir de détourner la grêle.

« L’abbé Gouzot, qui était naturellement un saint homme, avait le pouvoir exceptionnel de détourner les orages de grêle. Dès que les nuées mauvaises s’accumulaient à l’horizon de Castelnaud, il tombait à genoux sur sa terrasse et implorait le Seigneur d’envoyer la grêle sur le Pechpialat, « la colline pelée », qui n’était pas le mont chauve qu’il supposait, mais un village très peuplé, en bordure du Quercy.

La fréquence des chutes de grêle au Pechpialat intrigua longtemps les habitants qui, par chance, ne surent jamais à qui ils devaient cette calamité. » (3)

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(1) Maria Winowska  « Le vrai visage  du Padre Pio »  Bibliothèque Ecclésia   (page 100)

(2) Mgr Francis Trochu  « Le curé d’Ars, saint Jean-Marie Baptiste Viannet »  Editions Résiac (pages 276/277)

(3) Guy Georgy  « La folle avoine »  Editions J’ai lu  (page 31)