Le processus éducatif universel nous fait parcourir successivement les états, minéral, végétal, animal, humain et plusieurs niveaux ultra humains.
Ainsi, pour se limiter aux incarnations humaines, un être qui a vécu des centaines d’incarnations a naturellement davantage de maturité que celui qui vit ses premières.
La démonstration de la réalité de ce processus exigerait de disposer, en quelque sorte, des biographies de toutes les existences successives d’un être, de manière à mesurer les progrès réalisés de vie en vie, ce qui est impossible.
Les Dalaï Lamas
Selon la tradition bouddhiste tibétaine, un certain nombre de lamas, dont le Dalaï Lama, seraient la réincarnation de précédents lamas, mais les informations manquent pour tenter de mesurer une progression.
Le Dalaï Lama confirme être la réincarnation de précédents lamas et avoir une connexion karmique avec le Bouddha :
« Si quelqu’un me demande si je suis la réincarnation du Dalaï Lama, alors, sans aucune hésitation, je réponds oui. Ca ne veut pas dire que je suis la même créature humaine que le précédent Dalaï Lama.
Certains Dalaï Lama sont une manifestation de Manjushri. Certains sont une manifestation de Chenrizi. Chenrizi est la manifestation de la compassion. Manjushri est la manifestation de la sagesse.
J’ai une connexion particulière avec le treizième Dalaï Lama et avec le cinquième Dalaï Lama. J’ai même senti une sorte de connexion karmique avec Bouddha. » (1)
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Akhenaton, François d’Assise et Padre Pio
Le Pharaon Akhenaton (vers 1379-1336), saint François d’Assise (1182-1226) et le Padre Pio (1887-1968) seraient des incarnations de la même âme.
Selon l’écrivain spiritualiste Daniel Meurois, le pharaon Akhenaton, saint François d’Assise et le Padre Pio seraient des incarnations de la même âme. (2)
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(1) Dalaï Lama « Une histoire du Tibet » (page 40)
(2) En épilogue de son livre sur le pharaon Akhenaton, Daniel Meurois écrit : « Les Annales content aussi que l’âme d’Akhenaton visita encore notre monde au XIIIème siècle de notre ère, en la personne de frère François, à Assise… » Daniel Meurois « La demeure du rayonnant » (page 412)